De l’urgence d’agir.

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Après une très longue absence sur ce blog, faute à un temps qui se fait souvent très rare, j’ai décidé d’en relancer l’activité.

Le besoin sans doute d’exprimer ce que beaucoup d’ami-e-s ressentent en cette période délicate : la difficulté d’être écologiste.

cyclone2Jamais à ce point, dans notre histoire, ne s’est faite aussi flagrante la nécessité d’un développement écologique de nos sociétés.

Petit inventaire non exhaustif à la Prévert :
réchauffement climatique, le rapport du GIEC prévoit jusqu’à 4,8°C d’augmentation des températures terrestres d’ici 2100.
disparition des espèces

– raréfaction et pollution des ressources

catastrophes climatiques, qui s’enchaînent et se démultiplient avec violence.

manipulations du vivant, avec les OGMs notamment.

épidémies de cancers dues aux pollutions de notre environnement. (voir l’ouvrage d’André Cicolella, « Toxique Planète »)

catastrophes nucléaires, la centrale de Fukushima est toujours hors contrôle.

crise économique et sociale, faute d’un système fondé sur un monde qui laisse place et d’une économie mondialisée, les usines ferment et les plans sociaux se succèdent.

Etc., etc.

Ces catastrophes malheureusement annoncées depuis des décennies par certains scientifiques, intellectuels et mouvements écologistes du monde entier nous font aujourd’hui face. Si nous n’agissons pas dés aujourd’hui, c’est le chaos que nous offrirons demain matin.

Et pourtant, une grande partie de la classe politique, du monde économique, des médias continue à considérer cette situation de catastrophe environnementale comme, au mieux quelque chose de marginal, ou au pire comme une vue de l’esprit.

« Nous n’avons qu’une seule planète » Ce vieux slogan écolo, qu’il est toujours bon de rappeler sonne toujours aujourd’hui avec force.

Proposer un monde durable et solidaire, pour les hommes et femmes d’aujourd’hui, les enfants de demain, voilà la seule motivation qui devrait nous agiter, toutes et tous, à tous les niveaux, à toutes les échelles.

À chaque recul environnemental, à chaque projet archaïque voyant le jour, à chaque catastrophe climatique, c’est un peu de l’espoir que nous avons de sauver cette planète qui s’étiole.
À chaque petits pas ou enjambée un peu plus grande, vers les énergies durables et l’autonomie énergétique ou alimentaire des territoires, vers une économie plus durable et plus solidaire, vers un véritable « partage des richesses », c’est un peu d’espoir qui renaît.

Mais qu’on se le dise, ce temps, jusqu’à ce que ce soit le notre, est compté.

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